mardi 16 mars 2010

كلاندو VS المدونون الوطنيون





أنا نرحب بحرية الرأي وخاصةً بوجود التجمعيين فالفضاء الافتراضي (على الاقل نوليوو نفهموهوم)

أما فما ممارسات مافهمتهمش كيما

هاذي






هذاك علاش حبيت نقول إذا تعمل في تعاليق من باب





أعرف إلي مدونة إيكسترابلج تتبنى شعار مدونة غدوة نحرق

1
باب الرد والحوار يبقى مفتوح والرجاء المرة الجاية تكتب كلام مفهوم مش نقتا على خاطر ماهياش مصبوبة عندي
2

العفو على العنوان إلي على طريقة الجرايد بودورو معندوش ربط كبير بالموضوع لكن على كل حال يبين أوجه الاختلاف في اشكالية القفة

lundi 8 mars 2010

Projet de village Eco-Solaire Zarzis-Djerba :

j'ai trouvé cet article à : http://www.eco-solaire-zarzis-djerba.com/
ce projet qui parait ambitieux et qui nous rappelle l'intiative d antikor contre le nucléaire et pour le solaire ésperons que ça marche (ce qui parait évident puisk le chef du projet est M Friaa Ahmed l'ex ministre


« Projet de village Eco-Solaire Zarzis-Djerba »

1-Préambule

Le monde a connu, durant l’année 2008, une flambée sans précédent, des prix des hydrocarbures, jamais enregistrée par le passé. Les principales causes en étaient, d’une part, la forte demande de ces produits, à l’échelle mondiale, et les capacités limités en matière de production et de raffinage.

Certes ces prix ont beaucoup baissé depuis, en raison en particulier du ralentissement de l’économie mondiale, suite à la dernière crise financière et économique. Mais ce répit risque fort de ne pas durer longtemps, d’après de nombreux analystes, en raison d’une reprise attendue de l’économie mondiale et en raison surtout du caractère limité des réserves en produits énergétiques d’origine fossile.

Par ailleurs, la dégradation de l’environnement due à une utilisation intensive de ces produits, dont en particulier, le réchauffement climatique, conjuguée avec une prise de conscience de plus en plus forte des citoyens du monde quant à la nécessité et l’urgence d’actions concrètes en vue de limiter les effets négatifs du mode de production appliqué jusqu’ici, font que la plupart des pays, notamment parmi les pays développés, s’investissent de plus en plus dans les énergies renouvelables, nettement plus respectueuses de l’environnement.

Si bien que l’on assiste depuis peu à la naissance d’une nouvelle économie, communément appelée « économie verte », dont l’une des principales caractéristiques est précisément le recours principalement aux énergies renouvelables, en tant que sources d’énergie pour le futur. C’est dans ce cadre que s’inscrit le projet de village éco-solaire Zarzis-Djerba.

2-Objectifs du projet

La Tunisie, qui a acquis une riche expérience dans le domaine des énergies renouvelables, au travers de multiples travaux de recherche entrepris, depuis les années quatre vingt, au sein de ses centres de recherche et certaines de ses universités et de ses écoles d’ingénieurs, a tout intérêt à tirer profit des technologies sous-jacentes. C’est d’autant plus réalisable que les pouvoirs publics ne cessent, sous la conduite clairvoyante du Président Ben Ali, de prendre des mesures incitatives et d’encouragement dans ce sens, faisant du développement des énergies renouvelables, l’un des objectifs majeurs de la stratégie nationale en matière de développement économique et social.

Or, Il se trouve que le sud tunisien constitue un site idéal pour le développement et l’exploitation de telles énergies, et particulièrement l’énergie solaire. Il bénéficie en effet d’un ensoleillement idéal, pratiquement à longueur d’année et son climat se trouve être fortement compatible avec la production de nombreuses variétés de cultures, dont les produits sont très prisés sur le marché international. Néanmoins une telle production est largement tributaire de la disponibilité de l’eau douce. Or la technologie solaire permet précisément cette production d’eau douce, par différents procédés de dessalement, comme en témoignent les nombreuses installations opérationnelles existantes dans différentes régions du monde. Et, même s’il est vrai que le coût du mètre cube d’eau dessalée demeure relativement élevé, il est attendu que les progrès technologiques à venir permettront de le baisser sensiblement, rendant de tels procédés de dessalement réellement compétitifs.

L’objectif poursuivi à travers ce projet est de « Faire des énergies renouvelables, et particulièrement l’énergie solaire, un facteur de développement du sud-est tunisien et par suite, contribuer au développement durable de la Tunisie, dans le cadre de l’économie verte ».

3-Composantes du projet

Le projet comporte cinq composantes principales, selon un aménagement privilégiant l’enrichissement mutuel, la complémentarité et la synergie entre elles :

(i) Un espace dédié à la recherche et l’innovation

Cet espace est censé accueillir des centres de recherche et des laboratoires en relation principalement avec les énergies renouvelables.

(ii) Un espace dédié aux entreprises innovantes

Cet espace est censé accueillir des entreprises tunisiennes et étrangères innovantes dans le secteur des technologies en relation avec les énergies renouvelables.

(iii) Un espace pour la formation

Cet espace est censé accueillir des institutions de formation pour répondre aux besoins des entreprises du village, mais également aux besoins de l’économie nationale en général, en cadres qualifiés, toujours dans le domaine des énergies renouvelables et les spécialités connexes (soudure, charpente, traitement du verre, électromécanique, construction et autres)

(4i) Un espace d’expérimentation

Cet espace sera dédié à l’expérimentation des équipements et procédés développés au sein du village, de même qu’aux expérimentations agronomiques, en vue d’une meilleure exploitation des opportunités qu’offrent les technologies qui y sont développées. L’objectif en est de produire des produits agricoles à forte valeur ajoutée, compatibles avec les spécificités de la région.

(5i) Une zone industrielle

Cette zone viendrait en remplacement de la zone industrielle de Zarzis qui a été programmée, au 10ème et 11ème plan, et qui n’a pas pu être concrétisée faute de terrain constructible en ville. Cette zone industrielle serait dédiée à des activités non polluantes, en complément des activités du village.

4-Principales retombées attendues de ce projet -Sur le plan technologique

Il est attendu une plus grande maîtrise des technologie modernes afférentes aux énergies renouvelables, offrant de substantielles opportunités en matière de création d’empois et d’exportation de know-how, contribuant à faire de la Tunisie une place forte en matière de telles technologies.

  • Sur le plan du développement régional

Offrir de nouvelles activités industrielles et agricoles, de même qu’insuffler une nouvelle dynamique à l’économie du sud-est tunisien, par davantage de soutien aux cultures existantes : cultures biologiques et l’introduction de nouvelles variétés culturales, notamment pharmaceutiques et aromatiques, fortement recherchées sur le marché mondial.

Ce projet permet également de répondre aux besoins de la région en eau potable qui constitue un réel défi pour l’avenir proche et qui y freine la réalisation de nombreux projets industriels et touristiques.

  • Sur le plan social

Ce projet est de nature à atténuer quelque peu le problème du chômage, des jeunes notamment, de même que le problème de l’immigration illégale, par l’offre de nouveaux emplois motivants et durables. Il est de nature également à créer de l’espoir chez les habitants de la région et renforcer leur adhésion à la politique nationale de développement.

5-Estimation des superficies et des coûts

Des estimations très grossières, résultant d’une première étude préliminaire, qui doivent faire l’objet d’une étude technique plus affinée, une fois le projet adopté, conduisent aux prévisions suivantes : -superficie totale du terrain à aménager : 100 ha,

Se répartissant comme suit :

  • Entreprises : 35 ha
  • Recherche : 15 ha
  • Formation : 10 ha
  • Hébergement : 5 ha
  • Expérimentation : 30 ha
  • Espaces récréatifs : 5 ha
  • Surface couverte de la première phase : 33000 m²

Se répartissant comme suit :

  • Accueil et administration : 2000 m²
  • Recherche- innovation : 6000 m²
  • Espaces entreprises : 13000 m²
  • Formation : 6000 m²
  • Centrale énergie solaire : 1000 m²
  • Expérimentation : 1000 m²
  • Hébergement, services communs : 4000 m²
  • Estimation des coûts (hors terrain, qui serait fourni par l’Etat, à un prix symbolique), pour la première phase, incluant la viabilisation du terrain et la construction des bâtiments rentrant dans le cadre de cette première phase : Trente cinq (35) million de Dinars.

6-Localisation

Il est proposé d’implanter le village sur un terrain relevant du domaine de l’Etat, sis en bordure de la route régionale reliant La ville de Zarzis à l’Ile de Djerba, au lieu dit de Ras khessim.

Ce terrain présente de nombreux avantages :

  • il se situe au carrefour des routes reliant les grandes villes du sud-est tunisien (Zarzis, Djerba, Ben Gardane, Médenine, Tataouine et Gabes, notamment), -Il est proche de la mer et de la route romaine où il est possible de produire de l’énergie électrique, à partir du courant marin, sous le pont qui enjambe cette route, -Il est proche de deux infrastructures importantes pour les entreprises exportatrices, à savoir : le port maritime de Zarzis et l’aéroport international de Djerba, tout en étant à proximité des principales zones touristiques de la région, -Ce terrain se trouve enfin dans un cadre de vie agréable, de nature à faciliter le recrutement de cadres et de chercheurs de haut niveau.

7-Timing prévisionnel

Si le projet est adopté, il serait possible d’envisager le timing suivant pour la réalisation de sa première phase :

  • Avant fin 2009 : Constitution de la société d’étude et de suivi
  • 2010 : Etudes techniques et bouclage du schéma de financement
  • 1er trimestre 2011 : lancement des appels d’offres de travaux
  • 2ème trimestre 2011 : Commencement des travaux de la première tranche du village
  • Courant 2012 : Installation des premières entreprises sur le site