samedi 1 août 2009

extrablog de retour

1- Et finalement j'ai décidé de me ré exprimer de nouveau. Bon, cette foi j'ai commencé en français non parce que je trouve cela compatible avec un certain "niveau culturel" comme il est le cas chez quelques uns de notre chère société tunisienne, mais c'est juste, comme j'ai expliqué dans mon premier blog; je me trouve plus à l'aise avec le clavier francophone (c'est un problème culturel chez les pays maghrébins). Mais peu à peu je vais bien sur utiliser tout ce que je savais des langues (arabe, français, anglais, chère dialecte "darja", mélange, langage SMS ….) w rabbi y5allili yamli!

-2 Pourquoi ais-je essayé de revenir, de ré exprimer et de publier à nouveau? C'est tout simplement car je trouve que je dois m'exprimer, m'exploser sans aucun soucis et sans peur car sinon cela veut dire que je suis intimidé. Et mais non, non, non absolument NON. Je ne suis simplement pas de ce type (toutefois je vais essayer d'être plus prudent dans le sens de modérer le vocabulaire "pour ne pas remplir une troisième fois ce débile formulaire" mais ils ne doivent même pas rêver de changer mes avis PROPRES à moi). Et donc je vais reparler de tout ce que m'attire dans ma vie ainsi que de l'actualité tunisienne, arabe et mondiale, avec bien sûr des nouveaux sujets.

3- Depuis 'la dissolution mystérieuse' (en 2006 yasser 9dima) de mon ancien blog de "l'internet tunisienne " et moi je pense à recommencer. Toutefois l'année passée je me suis éloigné des nouvelles expériences marquantes possibles (4eme année au même lycée), et j'étais presque à un certain moment stupéfait, surpris, déçu, voire intimidé "temporairement bien évidement" de cette dissolution illogique et j'étais loin du clavier pour des raisons de paresse qui m'oblige toujours à penser que le formulaire que je dois remplir est plus pire que le faite de rester sans aucun espace d'explosion. Mais, toujours lorsque je pense à ceux qui n'ont pas des 'pistons' (à l'expression tunisienne), je me trouve coupable comme si lorsque j'écrivais je vais leurs rendre le sourire perdue, de même lorsque je pense/ je vois des jeunes qui pense à el7ar9a ou d'autres qui voient un paradis céleste en leur attente s'ils partent en Irak ou s'il passe leurs vies têtes baissées pour ne pas risquer de voir les 'prostitués de la rue'(selon leur terme),ou encore lorsque je vois des jeunes qui souffre de 'vice' (à la tunisienne autre foi) et d'autre qui ont perdue leurs racines et qui se comportent ou plutôt ils essayent de se comporter comme s'ils étais Jacques et Bernadette …….. Ah! Les pauvres! Ce problème de perte d'identité culturel et d'autres m'oblige à penser et à chercher et à écrire et à publier pour que j'aie un certain engagement qui me relit à mes idées. Mais jusqu'à ce moment c'étais jute des méditations et des spéculations mais avec la pression de che5 imam, de marcel Khalifa, de fabuleux Guevara " qui est devenu abonné aux stades tunisiens!!", ainsi qu'une histoire qui m'a touché et qui étais le facteur principal de la décision finale de la republication de mon blog. Sans oublié el jaw lemkahreb mta3 le blogosphère tunisien.

4- Une nuit ramadanesque je me trouve, seul, au train des banlieues nord. Et comme j'étais seul, je me suis plongé dans mes vaines spéculations insupportables en pensant catastrophiquement, et soudain, un groupe des mecs prend le train avec nous en chantant, en riant, en criant en deux mots une entrée attirante qui laisse imaginer une troupe des vagabonds, des clochards,… et ils ont occupé la place près de la porte en la bloquant de se fermer automatiquement et en frappant sur cet ensemble d'acier "qu'on appelle en Tunisie train" pour faire la darbouka. Et comme j'étais en une pensée pleine de noirceur et de désespoir de cette société qui m'entoure, j'ai exploité l'opportunité pour dire à moi-même voilà un exemple de la jeunesse tunisienne ….brusquement, une femme, son petit, et une belle sont entrées ensemble au wagon; tout le monde a suivi la belle jusqu'à ce qu'elle ait occupé une place en face de la femme et le petit reste au milieu entre va et vient. Alors, j'ai noté la scène dans le même registre et avec le même ton. Dans ce moment là, l'homme, qui s'est assis devant moi et qui avait peut-être plus que 4 dizaines d'année de vie, a sortit de son sac une tablette des images des papillons colorés (que les futiles (no offense) élèves les utilisent) et il m'ordonne de les donner au petit puisqu'il était plus proche de moi que de lui. Stupéfait, j'ai fais ce que cet homme (étrange de notre société pour moi dans ce désespérant jour-là) m'a exigé. Alors, le gamin, surpris lui aussi, et comme tout les enfants, est allé vers sa mère en criant 'ce mec m'a donné cela'. Tout le wagon dirigeât ses yeux vers moi donc, débarrassé des leurs regards, j'ai dit que c'était l'homme de ma face qui m'a demandé de donner à cet enfant cette feuille, les yeux se déplacent vers lui, la mère et la belle le remercie, et encore quelques uns de ce wagon; il rougit, je me trouve à l'aise. Mais le petit en obéissant à l'ordre de sa mère vient me dire 'merci'………. AH! Mais ce n'étais pas moi c'était lui, lui, LUI! Alors le petit ne veut pas remercier l'homme et il insiste sur me remercier en dirigeant son mince index vers mon visage 'non c'est lui qui m'a donné les papillons' (ah qu'est ce qu'il ya dans cette petite tête? C'est l'homme, l'homme ERRAJEL!).Alors le petit insistait, je palis, je dis que c'était l'homme, ce dernier rougit. Les mecs arrêtaient leur musique effrayante, et tout le monde s'intéressait à la scène. L'homme, pour finir, a demandé de 'l'embrassé comme équivalent à sa grâce'. Le petit refuse en disant une autre fois que c'était moi qui doit l'embrassé alors pour se débarrasser de cette scène qui n'a pas voulu se terminer, je l'ais pris j'ai pris un 'bisou gratuit' et j'ai donné ces 10KG de viande à l'homme qui a baiser le petit et j'ai cru que c'est fini. Mais non au moment de bisous la troupe des mecs commençait à applaudir. (Aa3hhh! que veulent-ils signaler par cela?) Un de ce groupe s'est dirigé vers le petit, l'a pris entre ses mains en demandant la permission de sa mère avec une politesse artificielle."Madame si bon kan inhezzouh m3ana" Cette dernière accepta avec une condition de laisser la porte se fermer, ils acceptaient, ils prenaient l'enfant chez eux, l'un joue avec lui, l'autre lui donne ses clefs pour qu'il joue avec lesquelles.L'un d'eux lui dit 'inchallah tu ne vas pas être comme nous et que tu sois un médecin un avocat ou un pilote (il n'a pas dit ingénieur!!!!). Et que t'ait les moyens et "les pistons" pour trouver une poste de travail'. L'autre le répondait en disant ' est ce que la situation ne va pas changer d'ici au moment ou le petit grandira- Appariement non- Sinon on va la changer je ne vais pas laisser mon fils souffre de ce que j'ai souffert- Moi aussi- cela si je ne serais pas d'eux bien sur, (en riant) - Tu ne vas pas l'être (en riant lui aussi) ils ne laissent jamais quelques uns d'autres être parmi eux…
Ebloui par la conversation, j'ai changé d'avis et j'ai su dans une demi-heure (un TGV tunisien a besoin de ce temps pour faire un trajet de 15 Km) qu'ils existent encore des jeunes conscients (malgré leur ignorance que j'ai essayé de la cacher en écrivant en français et en changeant quelques paroles) et qu'il y a encore de la bonté (l'homme) dans la société tunisienne et qu'on peut espérer un jour changer cet état supportable!

Aucun commentaire: